Distinction de l’exploitant familial : les “ Bàlo d’or” se tiendront le 1er octobre 2020

L’Union nationale des producteurs de riz du Burkina Faso en partenariat avec 18 organisations de la société civile organise le jeudi 01 octobre 2020 à Ouagadougou une cérémonie de distinction des acteurs de la filière riz dénommée « Bàlo d’or». La conférence de presse d’annonce de la tenue de cette première édition a lieu ce jeudi 13 Août 2020 à Ouagadougou.

“90% des céréales produites au Burkina Faso proviennent des exploitations agricoles familiales” a laissé entendre Moussa  Koné, président national de la chambre nationale d’agriculture, à l’entame de son propos. Or, selon les producteurs, il y a un faible investissement public dans ce secteur. En vue donc de valoriser ce secteur et donner plus de visibilité à l’ensemble des agriculteurs qui luttent pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire, l’Union nationale des producteurs de riz au Burkina Faso a initié une cérémonie de distinction  dénommée “Bàlo d’or”.

Selon Moussa Koné si nous voulons atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle, il faudra accompagner davantage ces exploitants agricoles avec des engrais, des équipements, des conseils agricoles et des semences améliorées. C’est pourquoi, il indique que, la tenue de cette cérémonie “ Bàlo d’or” est une initiative qui va permettre de mettre sous le feu des projecteurs, les agriculteurs et les acteurs qui se sont démarqués dans les différentes branches de l’exploitation familiale en leurs donnant des reconnaissances, afin de les motiver, de les démarquer des autres  et surtout de faire d’eux des modèles d’inspiration. Pour ce faire, précise M. Koné au cours de la soirée sera décerné des grands prix, et des prix spéciaux qui prennent en compte les sous secteurs dont l’agriculture, l’élevage et l’environnement.

Par ailleurs, des prix d’honneur seront décernés à des personnalités et des prix de reconnaissance seront offerts à certains partenaires qui travaillent à la promotion des actions de développement de l’agriculture au Burkina Faso.

Wendemi Annick KABORE