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Débutée le 04 juillet dernier, la conférence des ambassadeurs et consuls généraux du Burkina a pris le 06 juillet. A l’issue des trois jours qu’a duré la conférence, les participants ont réitéré leur soutien au Président du Faso ainsi qu’au ministre des Affaires étrangères. Et fait des recommandations allant dans le sens du renforcement de la diplomatie burkinabé.
La conférence des ambassadeurs et consuls généraux du Burkina Faso, quatorzième du genre et première sous le magistère du Président Roch Marc Christian Kaboré a pris fin dans la matinée du 06 juillet. Venus des différents horizons, les ambassadeurs ont échangé trois jours durant sur des thématiques liées aux « Défis du PNDES et enjeux sécuritaires : quelle contribution de la diplomatie burkinabé ?». Pour le ministre des Affaires étrangères, il s’agit pour l’institution dont il a la charge de mieux contribuer à la mise en œuvre du Plan National de Développement Economique et Social(PNDES) et le Programme d’Urgence pour le Sahel (PUS) mais pas que. D’autant que les défis sécuritaires sont immenses ; d’où l’appel du ministre aux diplomates à s’investir de leurs missions régaliennes pour la défense du peuple burkinabé ainsi que de ses intérêts au plan international. Du reste, pour le ministre, la corrélation entre sécurité et développement est établie, la réponse à l’insécurité doit combiner les actions militaires et celles du développement économique.
Il ressort des échanges que l’image du Burkina sur la scène internationale est plutôt reluisante « grâce au leadership du Président Roch Marc Christian Kaboré et de son ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry pour leurs inlassables efforts pour le rayonnement de cette diplomatie » mais qu’il y avait lieu de la rendre plus rayonnante. D’où le soutien que les ambassadeurs et consuls généraux ont tenu à exprimer à leur endroit. Ils ont aussi relevé la « bonne tenue » de la conférence.
Vivier de cadres compétents
Des recommandations ont toutefois été formulées aux autorités. Il s’agit entre autres de renforcer les capacités du personnel diplomatique et consulaire en état civil, le renforcement du personnel dans le traitement des courriers.
Ces recommandations s’inscrivent entre autres dans la logique du renforcement de l’appui aux cadres burkinabé dans les instances internationales d’autant qu’il a été relevé que le Burkina Faso regorge d’un vivier de cadres aux compétences prouvées. À ce propos, les ambassadeurs ont recommandé qu’il soit mis en place une véritable stratégie de promotion de ces dits cadres. Cela passe par la dotation plus accrue aux ambassades. « Ces recommandations seront transmises aux plus hautes autorités du pays » a promis le ministre des Affaires étrangères qui a rappelé l’ampleur des défis qui attendent les diplomates tout en réitérant sa confiance en leur capacités de les surmonter.
Soumana LOURA