Coopération Burkina-Mali : le 1er vice-président du CNT du Mali chez Bala SAKANDE

Alassane Bala Sakandé, président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, a reçu en audience le 1^er vice-président du Conseil National de Transition (CNT) du Mali, ce mercredi 24 mars 2021 à Ouagadougou. Il est venu adresser une invitation au président de l’Assemblée nationale, pour la prochaine rentrée parlementaire du CNT, prévue pour le 5 avril 2021 dans son pays.

Assarid Ag Imbarcaouane, premier vice-président du CNT du Mali, accompagné du  directeur de cabinet du président Bah N’daw, a été reçu en audience par le président de l’Assemblée nationale burkinabè Alassane Bala Sakandé.  A sa sortie d’audience, Assarid Ag Imbarcaouane, a confié à la presse que l’objet de sa venue entre dans le cadre de la rentrée parlementaire du Conseil National de Transition, qui aura lieu à Bamako le lundi 5 avril prochain. A cet effet, les parlementaires du CNT voudraient avoir la présence du président de l’Assemblée Nationale du Burkina Faso parmi eux. C’est pourquoi Assarid Ag Imbarcaouane, est venu au nom de tout le Conseil National de Transition du Mali, adresser une invitation à Alassane Bala Sakandé.

A en croire le visiteur du jour, ils ont été bien reçus avec toute la sympathie, et Bala leur a rassuré qu’il répondra positivement à l’invitation.  « Nous sortons de cette audience, extrêmement satisfaits et cela ne nous étonne pas compte tenu des relation séculaires et amicales qui existent entre le Mali et le Burkina Faso », s’est réjoui Assarid Ag Imbarcaouane.  Par ailleurs, il a indiqué que lors des échanges, la question du terrorisme qui endeuille régulièrement les deux pays, a également été évoquée. « Aujourd’hui nous sommes tous frappés par le phénomène du terrorisme. Nous en avons donc parlé avec le président Alassane Bala Sakandé, et nous sommes convaincus que nous sortirons victorieux dans cette situation », a laissé entendre le 1^er vice-président du CNT du Mali.

En rappel, le CNT a été mis en place le 3 décembre dernier, suite à la chute du pouvoir de l’ex président Ibrahim Boubacar Kéita, le 18 août 2020.

Michel CABORE