Conseil national de la jeunesse : le président Moumini Dialla reconduit pour un 2e mandat

Le VI^e congrès ordinaire du Conseil national de la jeunesse (CNJ) s’est tenu, les 16 et 17 juillet 2021, dans la cité des cuirs et peaux, avec à la clé le renouvellement de son bureau exécutif national.

Les 25 membres du bureau exécutif national du Conseil national de la jeunesse (CNJ) ont été renouvelés avec la réélection de son président Moumini Dialla pour un second mandat de 3 ans. C’était lors de son VI^e congrès ordinaire tenu les 16 et 17 juillet dernier, dans la capitale de la région du Centre-Nord.

Un mandat qu’il dit placer sous le signe de la complicité interne entre les jeunes burkinabè et de l’accélération sur les questions d’employabilité des jeunes. «Nous allons travailler de concert avec la jeunesse rurale, urbaine, en milieu scolaire et estudiantine pour qu’ensemble, nous puissions enclencher la dynamique générationnelle pour régler les problèmes de la formation professionnelle, de l‘employabilité des jeunes et de la représentation dans les sphères de décisions», a-t-il souhaité.

Selon Moumini Dialla, cette réélection à la tête du CNJ est à la fois une lourde responsabilité et une marque de confiance pour défendre les intérêts supérieurs de la jeunesse burkinabè. «Je suis très fier. J’ai un profond sentiment de reconnaissance à l’endroit de toute cette jeunesse venue des 13 régions du Burkina Faso pour m’apporter à nouveau leur confiance», a laissé entendre Moumini Dialla.

En termes de bilan de son premier mandat, le président du CNJ reconduit a cité, entre autres, la création de plus de 13 000 emplois directs à partir des projets, les activités de plus de 20 000 sensibilisations sur des préoccupations des jeunes et des communautés et la mobilisation de plus de 4 milliards de francs CFA auprès des partenaires au profit de la jeunesse.

A l’issue du congrès, le Directeur général de la Jeunesse et de l’Education permanente (DGJEP), Larba Pilga, a salué le processus de renouvellement des instances du CNJ et du niveau de maturité de la jeunesse burkinabè pour s’unir autour d’un idéal commun. «Nous avons suivi de près le processus électoral. Nous sommes satisfaits de ce processus», a-t-il déclaré.

Wendkouni Sawadogo (Correspondant)