Burkina : le tout premier centre de radiothérapie inauguré

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, a procédé ce vendredi 9 avril 2021, à l’inauguration du Centre de radiothérapie de Bogodogo (Ouagadougou). Un centre qui va permettre de soigner le cancer sur place au Burkina. Cette infrastructure qui est équipée d’un plateau répondant aux normes internationales a été construite par l’Etat burkinabè avec l’appui du fonds qatari pour le développement. Un joyau architectural qui a coûté environ 8 milliards de francs CFA.

Avec une capacité de prise en charge de 1 500 patients par an, le centre de radiothérapie de Bogodogo permettra de traiter plusieurs cas de cancers, notamment les cancers du col de l’utérus, de la prostate, du poumon, du rectum, de l’œsophage et de l’estomac. Réalisé par l’Etat burkinabè avec l’appui de l’Emir du Qatar, à travers le Fonds qatari pour le développement, pour un coût d’environ 8 milliards de francs CFA, le centre va également contribuer à réduire la morbidité et la mortalité liées au cancer, dans le pays et les évacuations sanitaires à l’extérieur.

L’envoyé spécial de l’Emir du Quatar et ministre d’État Ahmad Ben Nasser dit être content de voir que le Burkina Faso a désormais son tout premier centre de radiothérapie. « Nous souhaitons que les patients souffrant du cancer puissent bénéficier de soins appropriés, sans se déplacer à l’étranger pour se soigner », a-t-il dit.

La construction de ce centre selon le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, est un progrès important sur le plan de la santé. « Tous les Burkinabè ont le droit d’avoir accès au centre pour se soigner », déclare le président du Faso qui soutient que le cancer est une question fondamentale. « Aucune modernisation n’est viable tant qu’un homme n’est pas placé au centre du processus », indique le ministre de la santé Pr Charlemagne Ouédraogo.

Il a invité les médecins à s’engager auprès des patients, afin de leur donner de meilleurs soins. « J’invite également les populations à adhérer aux campagnes de dépistage du cancer », conclu Charlemagne Ouédraogo.

Nicolas BAZIÉ