Baccalauréat session 2021 : top ! c’est parti pour la composition des premières épreuves écrites

Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation Pr Alkassoum Maïga, a procédé au lancement officiel du baccalauréat, ce jeudi 8 juillet 2021 au lycée Bassy de Ziniaré, chef-lieu de la région du Plateau central. Calme, courage et concentration sont les mots utilisés par le ministre, pour conseiller les différents candidats.

Ce sont au total 154 775 candidats qui composent le BAC cette année au Burkina Faso. Il y a une augmentation de plus de 29 mille candidats, soit 23% par rapport à l’année dernière. Ce qui  amène à avoir 579 jurys, soit 100 jurys de plus ; 331 centres d’examen ; 90 villes concernées ; et plus de 52 mille acteurs engagés (membres de jurys, correcteurs, surveillants, et secrétariats). Parmi les candidats, l’on a 44, 67% de filles et il y a de quoi se réjouir selon le ministre Alkassoum Maïga. « Nous espérons que dans les années à venir, il y aura plus de filles que de garçons au BAC, ce qui va inverser la tendance dans les universités », a-t-il dit. Il faut noter que ce sont 6 milliards de francs CFA qui ont été consacrés à l’organisation de l’examen du baccalauréat session 2021. « Nous avons mis tout le sérieux qu’il faut, pour qu’il y ait un meilleur suivi de cet examen », a indiqué le ministre Maïga.

Les capacités d’accueil au niveau des universités ont été améliorées, en ce sens qu’elles peuvent recevoir beaucoup d’étudiants. « Nous comptons beaucoup sur cette session et nous espérons avoir beaucoup d’admis au baccalauréat », lance le ministre de l’enseignement supérieur Alkassoum Maïga. « Je vous conseille de rester calmes, courageux et concentrés, car ce n’est pas un concours où il y a de places limitées, mais c’est juste un examen », a-t-il ajouté, s’adressant aux candidats. « Pas de tricherie s’il vous plaît », a demandé le ministre de l’éducation nationale Pr Stanislas Ouaro, qui a accompagné son collègue de l’enseignement supérieur. Il est allé plus loin en révélant que les candidats qui ont osé tricher au BEPC sont à l’heure actuelle aux maisons d’arrêt et de correction.

Parlant des candidats qui sont des déplacés internes, le ministre a fait comprendre que ce n’est pas parce que leurs parents sont des déplacés qu’ils ne composeront pas le BAC. Au contraire, toutes les dispositions ont été prises à cet effet, pour leur permettre de composer. Pour être plus explicite, il a confié que ces candidats  ont été intégrés dans des zones d’accueil, et ils composent ce jour même, comme les autres sur toute l’étendue du territoire. « Des soucis peuvent nous échapper, mais soyez rassurés, tout a été fait pour que les choses se passent bien », a insisté le Pr Alkassoum Maïga, répondant aux questions des journalistes.

Les résultats du premier tour du baccalauréat sont attendus le 16 juillet et l’examen doit être bouclé le 24 juillet 2021. Reprenant la route pour Ouagadougou, le ministre de l’enseignement supérieur a fait escale au lycée départemental de Loumbila et au collège de jeunes filles de Loumbila, pour s’imprégner du bon déroulement de l’examen.

Nicolas BAZIÉ