Une délégation gouvernementale conduite par le Ministre d’État, Commandant Ismaël SOMBIE, représentant le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO a officiellement donné le top départ des épreuves écrites du baccalauréat session 2025, le mardi 24 juin 2025 dans l’enceinte du Lycée municipal BAMBATA à Ouagadougou. Le ministre d’Etat était accompagné des ministres chargés de l’Enseignement secondaire, de l’Enseignement de base et de l’Enseignement supérieur.
« Sur les 112 985 candidats, environ 85 % sont issus de l’enseignement général. Les séries technologiques représentent entre 10 et 11 %, tandis que l’enseignement professionnel (les baccalauréats professionnels) regroupe environ 5 % des candidats. Ce dernier concerne notamment les séries E, G et F », a détaillé monsieur Boubakar SAVADOGO, ministre de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique.
Pour la région du Centre, 38 662 candidats sont répartis dans 153 jurys, au sein de 96 centres de composition. Le Lycée BAMBATA, site du lancement officiel, accueille deux jurys et 504 candidats.
Dans son allocution, le Ministre d’État Ismaël SOMBIE a insisté sur la nécessité de garantir des épreuves justes, transparentes et exemptes de toute fraude. « Nous prônons une tolérance zéro face à toute tentative de tricherie. C’est essentiel pour garantir la qualité de notre enseignement supérieur. Nous voulons des examens propres. Il est donc impératif que les surveillants fassent preuve de rigueur, de vigilance, et soient en mesure de détecter tout acte frauduleux, lequel fera l’objet de sanctions exemplaires », a-t-il averti.
De son côté, le Ministre Boubakar SAVADOGO est revenu sur la mesure d’immersion patriotique instaurée lors du Conseil des ministres du 2 mai 2025. Cette formation obligatoire s’adresse à tous les nouveaux bacheliers, avec pour objectif de les initier aux valeurs civiques et patriotiques.
« Depuis l’avènement du MPSR2, nous avons fait du souverainisme, du patriotisme et du développement endogène des priorités. Il est donc crucial de former cette jeunesse avant son entrée à l’université, afin d’éviter qu’elle ne soit happée par des influences contraires à notre vision nationale », a-t-il expliqué.
Il a ajouté « qu’ à la fin de cette formation d’un mois, les participants seront évalués. Ceux qui réussiront recevront une attestation exigée pour toute inscription dans les universités publiques et privées du Burkina Faso.»
Service d’Information du Gouvernement
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