Allaitement maternel exclusif : le ministère de la santé veut en faire une réalité au Burkina Faso

Le ministère de la santé a convié la presse dans l’après-midi du lundi 10 août 2020, à Ouagadougou. Cette rencontre d’échanges avait pour but de permettre à l’opinion publique d’avoir de plus amples informations sur la campagne nationale « plus fort avec le lait maternel uniquement ».  La conférence de presse a été présidée par Claudine Lougué Sorgho, ministre de la santé.

« Plus fort avec le lait maternel uniquement », c’est la campagne nationale 2020-2021. Lancée par l’UNICEF le 29 juin dernier à Ouagadougou, la présente campagne se donne pour objectif d’atteindre 72% de l’allaitement maternel uniquement au Burkina Faso, d’ici 2021.  Cependant, Claudine Lougué est consciente que ce résultat ne peut être obtenu sans une communication de masse. C’est dans cette logique que son département était face aux Hommes des médias afin de mieux les outiller en terme d’informations relatives aux multiples avantages de l’allaitement maternel exclusif. Ainsi, ils sont à leur tour appelés à œuvrer pour une sensibilisation continue auprès des populations cibles.

  Selon la ministre de la santé, il n’y a pas d’alimentation meilleure pour le bébé que le lait maternel uniquement.  A l’en croire, le bébé doit être nourrit exclusivement avec le lait maternel durant les 6 premiers mois de sa vie.  Pour madame Bambara, directrice de la nutrition, le lait maternel contient 88% d’eau et permet au bébé d’avoir un aliment complet. Aussi, c’est un nutriment qui protège le bébé contre les maladies et renforce le lien entre l’enfant et sa mère. « Il n’y a pas un aliment qui peut substituer le lait maternel, c’est le meilleur nutriment pour le bébé.   En plus de garantir la santé du bébé, l’allaitement maternel exclusif permet à la famille d’être à l’abri des dépenses, en ce sens qu’il est gratuit », a-t- elle laissé entendre.

 Dans le but d’encourager la presse à contribuer au succès de la campagne, un prix a été mis en place pour récompenser la meilleure production journalistique.   En rappel, le coût global de la campagne s’élève à environ 560 millions de FCFA.

MICHEL CABORE