Agriculture : des producteurs de 4 régions dotés en tracteurs

Dans l’optique de faire la promotion de la mécanisation agricole, le ministère de l’agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation a remis six tracteurs aux Sociétés coopératives simplifiées d’utilisateurs de matériels agricoles (SCOOPS-UMA). La cérémonie de remise officielle est intervenue ce mardi 27 avril 2021 à Ouagadougou.

Les sociétés coopératives d’utilisateurs de matériels des régions du Sahel, du Nord, de l’Est et du Centre-sud ont bénéficié de tracteurs, pour améliorer leurs conditions de travail. Pour le ministre de l’agriculture Salifou Ouédraogo, l’amélioration de la production agricole ne peut être garantie que par l’adoption des facteurs de production dont la mécanisation. Une mécanisation qui selon ses explications est une condition fondamentale pour le développement agricole. Un tel développement qui va contribuer à rendre meilleures les conditions de vie et de travail des producteurs. C’est pourquoi dit-il, le ministère s’est engagé à soutenir la mise en place et la dotation en équipements des différentes coopératives.

Cet accompagnement de la part du gouvernement se traduit d’une part par la subvention des équipements pouvant aller jusqu’à 50% et d’autre part par la flexibilité de paiement de ces équipements. « Les SCOOPS-UMA qui ont reçu les tracteurs ce matin disposeront de quatre années, pour payer le coût déjà subventionné », soutient le ministre Salifou Ouédraogo qui annonce que pour cette année 2021, ce sont près de 70 autres tracteurs et plus de 300 motoculteurs qui seront mis à la disposition des agriculteurs.

« Nous voulons travailler mais nous avons un manque d’outils de travail. Le geste du gouvernement va beaucoup nous aider », a laissé entendre le représentant des bénéficiaires Ousmane Sana.  « Cela nous va droit au cœur », a-t-il fait savoir. Par ailleurs, le ministre Salifou Ouédraogo a appelé les bénéficiaires à faire preuve de responsabilité, aussi bien dans la gestion des équipements que dans le remboursement des échéances.

Nicolas BAZIÉ