Activités au Ministère des sports et loisirs : un taux de 80% enregistré en 2019

Faire le bilan des activités de l’année 2019 et décliner les perspectives pour l’année en cours, c’est ce qui a valu ce face-à-face entre le ministre des sports et loisirs et les journalistes ce jeudi 27 février à Ouagadougou. Un bilan jugé satisfaisant par Daouda Azoupiou mais de nombreux défis à relever pour l’année 2020.

Le ministère des sports et loisirs s’est donné pour ambition majeure, le développement du capital humain, à travers la création de richesse et d’emplois, dans le but de faire du domaine des sports et des loisirs un véritable facteur de croissance de l’économie nationale. A cet effet, en matière d’infrastructures on note la construction du stade régional de Tenkodogo avec une pelouse synthétique, la construction de cinq plateaux à Ouagadougou, Koudougou, Bobo Dioulasso, Tenkodogo et à Ouahigouya. A cela s’ajoute la construction de deux centres de sports et de loisirs de proximité à savoir Wayalghin et Yéguéré sans oublier les travaux avances de la construction de l’immeuble devant abriter le centre national médico-sportif. Pour la relève sportive, deux écoles de pilotes ont été ouvertes à Gaoua avec 60 pensionnaires.

Dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs sportifs, plusieurs athlètes et encadreurs ont bénéficié de stage de perfectionnement en Allemagne, en France, en Chine et au Maroc. Pour ce qui est de la participation de Burkina à des évènements sportifs d’envergure internationale, on note entre autres la participation du Burkina Faso à la 12ème édition des jeux africains ténue au Maroc, dont il a été classé 4ème, l’obtention de bronze par Hugues Fabrice Zango en triple saut aux championnats du monde d’athlétisme au Qatar et la participation honorable des étalons cyclistes aux différentes compétitions.

Selon le ministre Daouda Azoupiou, on peut estimer à 80% le taux d’exécution annuelle des activités du ministère. Cependant d’énormes défis restent à relever. Pour les défis en 2020, il s’agira entre autres, selon Daouda Azoupiou, la normalisation du stade du 4 août de Ouagadougou, la mise aux normes internationales du stade Aboubacar Sangoule Lamizana de Bobo Dioulasso, la réalisation des terrains pour les clubs RCB et ASFB de Bobo Dioulasso. Aussi, il prévoit la réalisation de 20 terrains de proximité, la construction d’un boulodrome à Ouagadougou, la construction d’un vélodrome à Tenkodogo, la construction de trois plateaux à Ouargaye, Koupela et palais des sports de Ouaga 2000.

Certes pour faire du sports un facteur de développement économique, il faudra faire plus et l’implication de tous les burkinabè. Aussi la gestion des infrastructures sportives incombe tous les burkinabè.

Aubin OUÉDRAOGO