Accidents de la circulation : au Burkina Faso, la ville de Banfora est classée 3e au plan national

La 4e édition de la semaine nationale de la sécurité routière a été célébrée du 6 au 12 juillet 2020 à Koudougou, sur le thème : « Ne laissons pas la route briser nos vies, respectons les limitations de vitesse ». Pour des contraintes d’organisation, cette 4^e édition a été commémorée en différé à Banfora, chef-lieu de la région des Cascades, le 17 septembre 2020 dernier. Elle a été marquée par une remise d’attestations à la police municipale et à la brigade nationale des sapeurs-pompiers de la région.

Consciente que les agents de la Police municipale et de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers de la région des Cascades sont engagées dans la régulation de la circulation routière, l’Association pour la Promotion et la Sécurité Routière au Burkina (APROSER/Burkina), a jugé bon de leurs remettre des attestations, à l’occasion de la semaine nationale de la sécurité routière. Un signe de reconnaissance que l’inspecteur Ardjouma Rock Hié, commandant de la police municipale de Banfora a salué à sa juste valeur, en affirmant que cela va réconforter lui et ses hommes, dans le cadre de leur travail.

Selon le président du bureau exécutif national de l’APROSER/Burkina  Kamya Soulama, la police municipale est un acteur important qui fait la promotion de la sécurité routière. Les actions de cette entité à l’écouter sont visibles, surtout dans la sanction des contrevenants. Un acte qui permet sans doute pour lui, de diminuer les accidents, puisque cela fait partie des solutions qui permettront d’atteindre un « Burkina sans accident ».  Pour l’inspecteur Ardjouma Rock Hié, son unité est effective sur le terrain, pour prévenir les risques d’accidents. Il a noté que la majeure partie des accidents est due à l’excès de vitesse que la police municipale ne peut pas contrôler pour manque de radars ainsi que le non-respect des deux tricolores.

Dans cette même dynamique, au niveau des cas d’infractions, le commandant de la police municipale de Banfora a demandé à ce que les usagers de la route se soumettent aux exigences des policiers, avant d’ajouter qu’ils doivent comprendre que la contravention qu’on leurs donne est aussi une forme de sensibilisation. Parlant des communications avec les téléphones en circulation, il a signifié que la loi 418 réprime sévèrement ces genres de comportements car dit-il, c’est un acte qui cause beaucoup d’accidents. Pour cela, il a invité la population à respecter la mesure selon laquelle, le casque doit être porté, une fois en circulation.

Pour contribuer à diminuer un tant soit peu les accidents de la circulation dans la ville de Banfora, l’APROSER Burkina mène des activités de sensibilisation sur le code de la route, dans les établissements d’enseignement secondaires. En termes d’accidents de circulation routière informe le président du bureau exécutif de l’association Kamya Soulama, la ville de Banfora est classée troisième au plan national après Ouagadougou et Bobo Dioulasso.

Aristide Nombré (correspondant)