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8 mars 2020 : des femmes décident d’en célébrer autrement

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Le comité « Célébrons le 8 mars autrement », a convié les Hommes de médias le 7 février 2020, à Ouagadougou. L’objectif de la présente rencontre était de procéder au lancement officiel de ses activités. Cette initiative entre dans le cadre de soutien aux déplacés internes, à l’occasion de la célébration de la 163ème édition de la journée internationale de la femme.

Le 8 mars prochain, le monde entier célébrera la 163ème édition de la journée internationale de la femme. Cependant, le Burkina Faso la célébrera dans un contexte particulièrement éprouvant et difficile pour sa population en général et les mères en particulier. Face à cette situation, une compassion et une solidarité agissante s’avère nécessaire à l’endroit des déplacés internes, hommes, femmes et enfants qui ne savent plus à quel saint se vouer. Actuellement, ils sont estimés à plus de 600 000 déplacés à travers le pays. C’est sans doute pour venir en secours à ces milliers de burkinabé qui n’ont pas choisi leur sort que le comité « Célébrons le 8 mars autrement » est né.

Composé d’hommes et de femmes, le comité entend faire de ce jour une opportunité de collecte de dons au profit des déplacés en détresse. « Nous invitons chaque femme et chaque fille à être dans la retenue et le recueillement, à faire parler son cœur et à apporter des contributions financières et matérielles selon ses possibilités » a laissé entendre Edith Belem, membre du comité. Selon Rita Sawadogo, présidente du comité, elle a décidé de mettre en place la présente structure après un voyage dans le Sanmentenga, où elle a vu des déplacés qui étaient dans des conditions assez déplorable. « Suite à un voyage dans Sanmentenga, j’ai vécu la triste réalité des déplacés vivants dans la promiscuité, le dénuement avec des enfants grelottants sous des haillons, à côté de leurs mères tout aussi démunies. Le cœur triste, j’avoue que j’ai pleuré en pensant au lourd tribut payé par notre peuple, particulièrement en cette année : trop de larmes, trop de morts, trop de tristesses, de deuils, de désolation … » a-t-elle justifié le contexte de création de sa structure.

MICHEL CABORE

Annick KABORE

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