Politique : l’AJIR fait une introspection à travers son premier congrès

 L’alliance des Jeunes pour l’Indépendance et la République (AJIR) a tenu son premier congrès ordinaire les 23 et 24 février 2018 à Ouagadougou. Après deux jours de travaux les participants à ce congrès ont fait des recommandations qui selon eux devront permettre la redynamisation de leur parti.

« Faire une introspection, analyser les forces et les faiblesses du parti afin de réorienter l’action politique » c’est cet objectif qu’Adama Kanozoé Président de l’Alliance des Jeunes pour l’Indépendance et la République (AJIR) et son équipe se sont fixés en organisant le présent congrès. L’amendement des textes et le renouvellement des organes ont été au cœur des débats pendant le congrès. En ce qui concerne l’amendement des textes le parti a décidé de la création d’un haut conseil qui aura pour rôle de « veiller au respect de la conformité des actes des organes de direction du parti avec les textes fondamentaux. » Outre le haut conseil, les structures de l’Alliance des Jeunes pour l’Indépendance et République se composent « d’un coordonateur à l’échelle de la province, un correspondant à l’échelle de la commune et d’un point focal à l’échelle du secteur »

Pour le Renouvellement des organes, c’est Adama Kanazoé qui a été reconduit à la tête du parti pour mandat de 4 ans. Avec les conclusions de ce premier congrès Adama Kanazoé dit avoir espoir que « l’AJIR se présentera comme une véritable force alternative et jouer son rôle qui est celui de l’animation de la vie politique ».

Se prononçant le procès du Coup d’état manqué de septembre 2015 qui s’ouvrira le 26 février prochain Adama Kanazoé a précisé que la justice a eu le temps qu’il faut pour faire son travail et espère que le peuple connaitra la vérité. « Le peuple burkinabè a l’occasion de connaitre la vérité sur un dossier. Nous souhaitons que tous se passe dans la sérénité et la justice fasse son travail. Nous sommes convaincus que justice sera rendu et à la fin c’est le burkinabè qui gagnera » a-t-il dit.

M’pempé Bernard HIEN