15ème session de l’UPCI: les parlementaires comptent sur les jeunes pour assurer l’avenir de l’Union

Les honorables membres de l’UPCI n’ont pas marchandé leur présence dans la capitale burkinabè à l’occasion de la 15ème session de leur Union. Après une lecture minutieuse d’une sourate du Coran conformément au règlement de l’Union, ce sont Mohamed Kouraichi Niass, secrétaire général, le Dr Issouf, secrétaire général de l’OCI, Gabriella Cueva Barron, présidente de l’Union inter parlementaire qui se sont succédé au parloir. De leurs interventions, ils ont remercié le président de l’Assemblée Nationale du Burkina Alassane Bala Sakandé pour l’organisation de l’événement. Ils ont par ailleurs congratulé, le président Sakandé pour sa nomination à la tête de cette Union pour un mandat d’une année.

Plus de 400 délégués présents à cette 15eme session

A en croire, le nouveau président de l’UPCI, Bala Alassane Sakandé, les prestigieuses présences sont le reflet de la cohésion sociale qui a toujours existé entre les communautés burkinabé dont le désir de vivre ensemble est irréversible et inaliénable. C’est pourquoi il estime que c’est un devoir pour eux héritiers de cette valeur ancestrales de transmettre ses dites valeurs aux générations futures.

Il faut soutenir les pays du G5 Sahel dans la lutte contre le terrorisme

En tant que ressortissant d’un pays membre du G5 Sahel et témoin de ce que subissent les ressortissants de ces pays, Alassane Bala Sakandé a lancé un appel à soutien. “ c’est un plaidoyer pour la paix mondiale car un tel cancer, si rien n’est fait, la métastase frappe aux portes des zones encore préservées des actions terroristes. L’engagement contre ce fléau, ainsi que les actions pour son éradication doivent être envisagés à l’échelle mondiale. Nous portons les espoirs et préoccupations de plus de 1 6 00 000 000 de nos Concitoyens qui ne demandent qu’à vivre dans le meilleur des mondes possibles” a dit le président Sakandé. Et l’UPCI en tant que cadre de coopération, d’échanges et de partage offre ce bel espace de collaboration et de convergences des actions.

                          20 ans de l’UPCI

Vingt ans, ce n’est ni vingt jours, ni vingt mois. L’Union a atteint sa majorité et se doit donc de réaffirmer sa légitimité moins par les discours que par l’opérationnalisation. Dans cette dynamique de concrétisation, Alassane Bala Sakandé a évoqué la question du fonds de solidarité dont l’Union parle depuis mais qui se fait timide quand à son opérationnalisation. “ Je serais heureux si ce Fonds pouvait officiellement être mis en place au cours de cette 15ème session. Sa mise en place serait un symbole fort de notre volonté d’amorcer de nouvelles perspectives pour notre organisation” a t’il suggéré. Par ailleurs, il a ajouté qu’avec 54 États membres, l’UPCI constitue la deuxième plus grande organisation après l’ONU. Toutefois si en termes numériques, elle peut s’enorgueillir d’être un géant, force est de constater que jusque-là elle ne pèse pas du poids économique, politique et diplomatique que lui confère son envergure. Il nous faut donc impérativement et incessamment mettre fin à ce paradoxe en allant à la conquête de la véritable place qui lui revient sur l’échiquier mondial » a souhaité le chef de l’hémicycle du Burkina Faso.

              De la situation des jeunes et des femmes

« L’état actuel de la situation dans la majorité des pays de l’OCI, révèle qu’une partie importante de la population jeune reste inactive et ceux qui cherchent activement un emploi rencontrent de sérieux défis sur le marché » rappelle la conférence islamique publié en 2015. Considérant qu’une jeunesse désœuvrée, abandonnée, méprisée, malmenée constitue une force tellurique, Alassane Bala Sakandé s’est réjoui que la 15ème session ait décidé de placer ses travaux sur le thème : “ les jeunes, l’avenir de l’UPCI « .

Représentant le chef de l’État à cette cérémonie, Christophe Joseph Marie Dabiré, premier ministre du Burkina Faso, a salué le dynamisme des parlementaires burkinabé. L’Union parlementaire des Etats membres de l’organisation de la coopération islamique (UPCI) vise, entre autres, à fournir un cadre de coopération et de dialogue entre parlements des Etats membres. Elle a été créée à Téhéran en d’Iran en 1999 et 2020 marque les 20 ans de son existence. A ce jour, l’Union compte 54 pays membres et 23 observateurs.

Wendemi Annick KABORE